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 Les Chroniques de l’Ordre

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Jadie Faldren
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Jadie Faldren


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MessageSujet: Les Chroniques de l’Ordre   Les Chroniques de l’Ordre EmptyLun 25 Jan 2016 - 23:13

Le 16 — I — 36.

La croisée Jadie Faldren, méditant comme elle le faisait depuis des mois sur son projet de fonder un ordre combattant, se rendit ce soir-là à la cathédrale de Hurlevent. La prière avait des vertus bénéfiques sur sa lucidité, et elle espérait trouver les réponses qu’elle cherchait depuis tout ce temps. Qui serait susceptible de la rejoindre ? Où partir ? Comment se battre ? Contre qui ? Autant de réponses qu’elle espérait recevoir de la Lumière.
Et elles vinrent, à sa grande surprise, sous la forme d’un autre croisé. Dalion Runardente priait, lui aussi. Poussés par la curiosité et, sans doute, par quelque divine Providence, les deux guerriers écarlates en vinrent à se parler… et à se trouver la même ferveur, le même combat, les mêmes questions.
Ce soir-là, ils trouvèrent ensemble la réponse : l’Ordre de la Sainte Flamme était né.



Le 19 — I — 36.

Le désormais Chevalier Dalion, désireux de prendre à bras le corps le problème du recrutement de recrues fraîches, décida de traîner la Commanderesse Jadie à la taverne du Solitaire Bleu. Effarouchée par l’insuccès de la même entreprise effectuée la veille — et par son refus viscéral de rentrer dans un tel endroit —, elle eut cependant la surprise de trouver un mage motivé pour se joindre à leur cause. Ils étaient désormais trois.
Le jour suivant, ils se rencontrèrent à la cathédrale afin de discuter de leur première action. Ils n’avaient que trop attendu. Le Chevalier Dalion fut d’avis de partir vers le Nord, directement au cœur de l’action, mais le Chevalier Thaédas, plus prudent, conseilla d’écumer en premier le Bois de la Pénombre, infestée de Worgens sauvages et de morts-vivants. La Commanderesse se rangea aux paroles de ce dernier, pensant, pragmatique, qu’il valait mieux se servir de la menace des bois, moindre en regard de celle des terres du Nord, comme d’un entraînement.
Trois jours plus tard, ils partiraient vers Sombre-Comté.



Le 23 — I — 36.

Les trois Chevaliers arrivèrent au bois de la Pénombre au soir et, désireux de ne pas chômer, entrèrent dans l’auberge de la ville pour préparer leur première action.
Avant même d’avoir pu ouvrir la bouche, ils furent accueillis par une pluie d’insultes.
Les tabards des deux écarlates suscitèrent la méfiance, voire la défiance, de tous les clients. Un Nain se montra même carrément agressif et poussa même le vice jusqu'à les suivre dans la pièce où ils s’étaient retranchés pour planifier tranquillement la purge du bois. Consciente que brûler cette taverne et tous ses occupants ne leur attirerait qu’un avis de recherche et entraverait leur mission, la Commanderesse dut lutter contre ses propres nerfs qui lui hurlaient de se battre. Le Chevalier Dalion se fit violence pour s’en tenir à la riposte verbale. Quant au Chevalier Thaédas, il fut le seul à parvenir à dissimuler sa colère derrière une ironie acide. La mort dans l’âme, les deux croisés concédèrent à leurs assaillants de retirer leurs tabards en leur présence. Ce geste, qui leur coûta énormément, meurtrit leur âme.
Lorsqu’ils s’en furent enfin débarrassés, ils avaient déjà perdu un temps fou. Ils choisirent d’aller à la ferme abandonnée de Yorgen pour massacrer quelques Worgens. Sur le départ le Nain et un prêtre, son compagnon, tentèrent de leur barrer le passage pour les inciter à se battre ; mais les trois compagnons rassemblèrent leurs dernières miettes de patience pour ne pas leur accorder ce plaisir, et chevauchèrent sous les échos de leurs injures.
Cet événement posa la question douloureuse de l’abandon de leur tabard écarlate. Le Chevalier Thaédas suggéra de faire appel à une de ses connaissances, couturier de métier, pour choisir un emblème officiel à l’Ordre. Ce fut accepté, à contrecœur.
Ils parvinrent enfin à la ferme de Yorgen. Mais, comble de malheur, la ferme était vide de toute menace worgenne. Ils durent se résoudre à purger les pourrielles… les plantes maudites leur servirent au moins d’exutoire après l’épreuve harassante de Sombre-Comté. Et, comme il était déjà nuit noire, ils plantèrent leur campement. Ils se jurèrent qu’ils iraient, dès le lendemain, frapper le cimetière de Colline-aux-Corbeaux, toujours infesté de morts-vivants…
Enfin une vraie bataille !



Le 25 — I — 36.

Dans le Bois de la Pénombre, on ne sait jamais s’il fait nuit ou si ce sont les ténèbres des arbres. Lorsque la compagnie s’éveilla, l’obscurité était en tout cas si grande qu’ils ne purent savoir l’heure qu’il était : ils n’avaient que la vague certitude que le matin ne tarderait pas à paraître. Alors qu’ils commençaient à manger et démonter leurs tentes, un bruit suspect les fit brusquement émerger des brumes du sommeil. Le Chevalier Dalion, qui guettait, cria qui vive. Et alors qu’ils se préparaient à toute éventualité, un homme et sa troupe émergèrent du potager en friche des Yorgen.
Ils connaissaient cet homme pour l’avoir déjà rencontré quelques jours auparavant : monsieur Évrad Welström, directeur de l’institut éponyme… chasseur de Worgens.
D’abord réciproquement surpris de se rencontrer au beau milieu des bois, Welström renouvela son offre d’un partenariat sur la chasse aux Worgens et proposa, en creux, de partir ensemble dès maintenant. Les trois compagnons de l’Ordre se montrèrent froids et, invoquant leur propre purge au cimetière de Colline-aux-Corbeaux, déclinèrent cette offre ainsi qu’une invitation au manoir du directeur ; ils refusèrent même de se faire prêter un homme de main pour les aider dans leur tâche. Ces bois n’étaient qu’un avant-goût des menaces qu’ils rencontreraient une fois dans le Nord : ils se prépareraient bien mal s’ils ne pouvaient surmonter cette épreuve par leurs propres forces ! En désespoir de cause, ils se séparèrent, mais Welström envoya un mouchard filer les Chevaliers de la Sainte Flamme, à leur insu…
Le lieu où ils se rendirent, Colline-aux-Corbeaux, était littéralement habité par des Worgens : des réfugiés de Gilnéas y avaient établi un camp à l’époque du Cataclysme afin de soigner leurs congénères sauvages, et ils y étaient restés. Après s’être assurés qu’ils ne retrouveraient pas leurs montures dévorées par les résidents et avoir établi leurs objectifs, purger et enquêter sur la cause de la persistance du mal dans cet endroit, nos trois héros s’enfoncèrent dans l’immense cimetière, armés de leur courage, de leur Foi et de leurs armes enflammées. Les zombies qui hantaient le lieu ne leur offrirent pas de réelle résistance…
Ce fut à ce moment qu’ils rencontrèrent leur premier vrai défi.
Devant le plus grand des caveaux, un squelette, grand comme deux hommes, armé d’une hache de la taille de Thaédas, les attendait pour leur barrer la route ! Le sang ne fit qu’un tour chez nos guerriers qui chargèrent. À coups d’épées, de boucliers et de boules de feu, ils assénèrent de violents coups à leur ennemi ; mais celui-ci, se voyant acculé déjà, entra dans une frénésie meurtrière et leur offrit soudainement une résistance si acharnée que l’issue du combat devint à un moment improbable. Dans une ultime invocation de la Lumière, Dalion enfin frappa la bête en plein thorax de son arme sacrée et, remontant jusqu’à la tête, lui transperça le crâne. Le monstre tomba à genoux, se tordit en des angles improbables, fut transpercé de rayons d’or… et explosa comme une véritable bombe à fragmentation. Thaédas parvint à éviter le choc mais un éclat d’os se ficha dans le muscle de l’épaule gauche de Jadie, au-dessus de la clavicule ; quant à Dalion, il fut littéralement soufflé par l’explosion. Le mage et la Commanderesse durent défaire un Chevalier sonné de son armure et le traîner à l’endroit sûr le plus proche… l’ancienne maisonnette de Morbent Lagangrène.
Le premier soir de leur purge s’acheva ainsi par des blessures qui auraient pu être graves, et quelque chose nous dit que le chapeau mystérieux trouvé à l’étage va leur réserver de bien mauvaises surprises…


Fin du premier mois - début du deuxième mois, 36.

Plusieurs heures après s'être installés dans l'ancienne demeure de Morbent Lagangrène, Dalion, tenant à peine sur ses pieds, décida qu'il s'était assez reposé : il était temps de repartir enquêter sur la persistance des morts-vivants dans ce maudit cimetière. Le chapeau mystérieux trônait toujours dans la pièce vide de l'étage, qui avait dû être une chambre. C'était un couvre-chef pointu à larges bords ; un chapeau de sorcier. Il ne pouvait s'agir que de deux choses. Un indice précieux, un piège mortel. Malgré leurs bravades, aucun des trois chevaliers n'avait de bon pressentiment. Après moult tergiversations pour savoir s'il fallait le brûler ou l'examiner, ils décidèrent de faire les deux. Thaédas s'empara de l'objet et soudain…
Il ne se passa rien.
Soulagés, ils examinèrent le couvre-chef sans rien trouver qui fût utile. Thaédas voulut le reposer afin de satisfaire un Dalion impatient de le détruire… mais le chapeau resta collé à sa main. Un piège ! Les deux paladins dégainèrent, prêts à faire face à ce qui se présenterait devant eux. [en rédaction]

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